La taupe ,ce petit ennemi de 11 à 20 cm de long pour un poids variant de 72g à 140g maxi selon l'espèce. En période hivernale, cet animal n'hiberne ,il est considéré comme un véritable ravageur des pelouses et des jardins. Peu apprécié par les jardiniers ou autre monde de l'agriculture, à cause des monticules de terre qu'il laisse sur le terrain

Pourtant cet animal solitaire et un fouisseur insectivore qui se nourrit de larves d'insectes, comme les vers blancs, les vers de taupins,les annélides tel que les lombrics ver de terre, courtilières . Ainsi il limite la propagation des parasites pour nos cultures. Seul bémol, sa consommation de vers de terre est énorme soit 90% de sa nourriture.

Mais pourquoi fait-elle des monticules ou taupinières ?  La taupe creuse trois sortes de galeries et deux d'entre elles sont situées juste au-dessous de la surface du sol, appelées galeries d'accouplement et galeries superficielles. Pour la troisième ,celle-ci est creusée en profondeur, lieu ou l'on trouve le nid.

Pour nous autres jardiniers nous parlerons des galeries superficielles, un lieu que la taupe emprunte pour rejeter ses déblais de terre appelé « taupinière «

Aujourd'hui, plusieurs propositions sont faîtes pour piéger ce petit animal aveugle. Certains passent par diverses façons:

Le dépôt de morceaux de verre.à l'entrée de la galerie, un piège peut convaincant et qui ne l'importune pas.

D'autres adoptent le système du ver de terre empoisonné « l'appât » que l'on dépose toujours dans la galerie et non dans la taupinière. Une action radicale mais qui ne chasse pas les autres du nid, soit le poil de chien. celà consiste à mettre tout simplement dans la ou les galerie(s) une poignée de poil de chien  ou encore certains bulbes de fleurs, comme les Euphorbes,jacinthe,jonquille,oignon, ail dont le point commun serait d'avoir une odeur que fuient les taupes  tout comme l'engrais 100% naturel à base de tourteau de ricin. 

 Puis il reste ensuite, la pratique redoutable et employée autrefois par les jardiniers de Le Nôtre, qui est le piégeage traditionnel, méthode encore aujourd'hui pratiqué dans les Jardins de Versailles.