Le directeur général de BP, Bob Dudley, a souligné sur CNN que le groupe était "déçu" de l'échec. "Nous n'avons pas été en mesure de maîtriser l'écoulement du puits. Le flot était trop important. Nous n'avons pas été capables de renverser la pression" et de dompter le gisement de pétrole et de gaz, a-t-il expliqué sur la chaîne de télévision américaine
Après cet échec sur cette tentative de colmatage. L'opération 'top kill ' avait pour objectif de colmater la fuite située à près de 1500 mètres de profondeur en y injectant sous haute pression un mélange de boue et de débris solides. Cette opération,qui avait pourtant 60% à 70% de chances de réussite d'après BP, Mais cependant celle-ci à échoué
Le groupe BP, a déjà dépensé plus de 940 millions de dollars pour limiter les dégâts de ce désastre écologique, souhaite mettre en place d'ici le mois d'AOÛT des puits secondaires capables de boucher définitivement cette fuite.
Mais tous les espoirs se portent sur l'installation d'un autre dispositif prévoyant de sectionner les pipelines endommagés et d'y ajuster une structure pour capturer le pétrole.
Si cette nouvelle tentative échoue à nouveau . Le pétrole, qui fuit depuis 40 jours avec un débit quotidien de deux à trois millions de litres, risque de continuer à jaillir au moins jusqu'en août. Bien que BP annonce retirer quotidiennement 795.000 litres, autant qu'il en sort du gisement. D'après la compagnie, la moitié de ce qui fuit dans la nature est du gaz.